Le nouveau fonds Multi Asset Defensive Growth (MADG) d’UBS Asset Management offre aux investisseurs peu enclins à prendre des risques une solution flexible leur permettant de tirer parti des opportunités d’investissement dans le monde entier, dans une optique claire de gestion des risques.
La quadrature du cercle
« Parler de croissance défensive peu sembler être un oxymore », déclare Daniel Rudis, responsable du département Investment Specialists chez UBS Asset Management*. « Parce que le défi d’aujourd’hui pour les investisseurs est de décider s’ils acceptent des rendements faibles ou s’ils recherchent des opportunités plus risquées. Viser un bon rendement annuel de + 3 à 5 % sur un cycle de marché complet avec un filet de sécurité semble donc convaincant. Pour un tel retour, il faut prendre des risques par définition, surtout dans le contexte actuel. »
Les défis de la diversification
Les fonds multi-actifs conventionnels ajustent leur exposition à ces risques en passant, par exemple, des actions aux obligations. Cette approche présente toutefois plusieurs inconvénients, explique Daniel Rudis. « En engageant les portefeuilles dans une seule direction, des facteurs de risque individuels peuvent devenir dominants, ce qui complique grandement la gestion du risque de l’ensemble du portefeuille. »
« Deuxièmement, la stimulation monétaire des banques centrales a artificiellement gonflé les prix des actifs depuis 2008. L’une des conséquences : il est plus difficile de parvenir à une véritable diversification entre actions et obligations. De plus, dix ans après le début de ce marché haussier, il est certainement plus difficile de générer des rendements attrayants. »
Réduire la douleur émotionnelle
À cet égard, bon nombre de nos clients, en particulier dans le secteur de la retraite et de l’assurance, adhèrent à l’idée d’une croissance défensive multi-actifs. En effet, celle-ci offre des réponses potentielles à une croissance attractive sans pour autant quitter une certaine zone de confort. Cette approche aide à réduire la douleur émotionnelle dans les marchés turbulents tout en conservant l’exposition aux placements. Cela répond également aux besoins pendant la phase dite de décumulation. »
Croissance grâce à diverses catégories d’actifs
Comment ça marche ? La « croissance » du nouveau fonds devrait provenir de la diversification entre les différentes classes d’actifs à risque. À l’instar d’autres fonds multi-actifs, le nouveau fonds MADG investit dans différentes catégories d’actions et d’obligations : actions de marchés développés et émergents, obligations d’entreprises et d’États de qualité variable et obligations indexées sur l’inflation.
Mécanisme de contrôle fondé sur des règles
Ce qui diffère des fonds multi-actifs traditionnels, c’est la partie « défensive » du nouveau fonds MADG. Pour ce faire, le fonds combine une allocation active à un mécanisme de contrôle des risques basé sur des règles. Selon ce mécanisme, les risques ne sont pas ajustés par une réallocation entre classes d’actifs. Au lieu de cela, l’allocation au portefeuille optimal est variée au moyen de liquidités. Cela contribue à maintenir l’équilibre du portefeuille. L’objectif final est que la perte sur toute période de 12 mois ne dépasse jamais 10 %.
Trente-cinq ans d’expérience dans la gestion de portefeuilles multi-actifs
En pratique, déterminer dans quelle mesure chaque catégorie de placement contribue au risque total du fonds sur une base prospective n’est pas chose aisée. Heureusement, UBS AM peut s’appuyer sur plus de 35 ans d’expérience dans le domaine des fonds multi-actifs et a développé son propre système de gestion des risques qui permet de définir le risque relatif de chaque catégorie de placement.
Tirer parti de l’expérience du fonds All-Rounder
Le fonds MADG a été lancé en juin 2018 et a donc des antécédents limités. Néanmoins, le fonds MADG s’appuie sur le fonds All-Rounder que UBS AM a lancé en 2009 et qui est très populaire grâce à son ratio de Sharpe de 1,1. « Le fonds MADG présente des similitudes avec le fonds All-Rounder et l’amène à un autre niveau en y ajoutant le mécanisme de contrôle défensif », conclut Daniel Rudis.
*Dr. Daniel Rudis, CAIA Head Investment Specialists Switzerland Investment Solutions, UBS Asset Management